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Relais Femmes Naninne

4 septembre 2017

POUR LES DROITS HUMAINS, L’HIVER ARRIVE

DH Hiver

ANNA NEISTAT, DIRECTRICE GÉNÉRALE CHARGÉE DES RECHERCHES À AMNESTY INTERNATIONAL

« L’hiver arrive » Même si vous n’avez jamais vu Game of Thrones, vous connaissez sans doute cette réplique menaçante qui revient comme un leitmotiv. Dans la série télévisée, elle est prononcée d’un air entendu, comme une mise en garde, non seulement pour rappeler qu’après un long été, un hiver rigoureux approche, mais que l’hiver apporte avec lui une menace existentielle pour le monde – une armée des morts. Face à ce péril, toutes les intrigues, trahisons et querelles, aussi féroces soient-elles, paraissent insignifiantes et mesquines.

En tant que militante des droits humains, quand je vois les dirigeants du monde entier chercher des boucs émissaires et se diviser pour marquer des points sur le plan politique, je ne peux m’empêcher de penser que l’hiver pourrait venir pour nous tous – un avenir sombre où la protection des droits humains ne voudra plus dire grand-chose.

L’« été » a été long et fructueux. Il y a près de soixante-dix ans, le monde s’est réuni, en 1948, et a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui a proclamé pour la première fois que les droits humains devaient être protégés par « tous les peuples et toutes les nations ».

Cet engagement sans précédent à protéger les droits humains en tout lieu a été pris par les survivants d’une longue nuit d’horreur, que l’humanité venait de traverser. Ils ont uni leurs forces pour que plus jamais les chambres à gaz, l’extermination de peuples entiers et des souffrances infligées à la population civile à une telle échelle ne puissent se reproduire.

 

lire la suite : https://www.amnesty.be/infos/nos-blogs/blog-paroles-de-chercheurs-de-defenseurs-et-de-victimes/article/pour-les-droits-humains-l-hiver-arrive

 

Si nos activités vous intéressent, vous questionnent, vous interpellent,

vous êtes invité(e)s à notre prochaine réunion (la 86e).

Tous renseignements : 081/40 09 24

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14 février 2017

le 8 mars... c'est toute l'année !

 

logo 8 mars

Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une Journée nationale de la femme (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. À la suite d'une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l'Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première Journée internationale des femmes et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

 Ce n'est qu'en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes. La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l'ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l'égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société.

Namur fourmille d'associations qui se mobilisent pour défendre les droits des femmes. La plateforme Namur'Elles a été créée pour regrouper ces acteurs. 

A l'année, des rencontres régulières sont organisées pour débattre de la situation sur le terrain mais aussi pour organiser des activités à destination du grand public. Expositions, ateliers, marches sont des outils de sensibilisation et d'actions pour tendre à une égalité pour tous.

En plus de réunir une vingtaine d'associations namuroises attentives aux droits des femmes, Namur'Elles dédie une fois par an, une semaine d'activités sensibilisant aux enjeux de l'égalité entre hommes et femmes. Marche, exposition, conférences ... Le programme de la semaine Namur'Elles est riche et diversifié. 
Suivez l'actualité de la plateforme Namur'Elles sur Facebook ! https://www.facebook.com/namurelles/

 

18 novembre 2016

Votre lettre peut lui sauver la vie...

Ville lumière Namur

 

Amnesty International a lancé le projet annuel de “Villes Lumières” pour rendre publique et médiatique la journée du 10 décembre, Journée Internationale des Droits Humains.
Cet événement met le projecteur sur l’action d’Amnesty International et permet un contact direct avec le grand public et les autorités communales.

 

Namur, Ville Lumières 2016

 L’événement se déroulera le samedi 10 décembre de 14 à 18h environ, dans les jardins du Maïeur.

La Ville défendra plus particulièrement cette année la Chinoise Su Changlan : la décision doit être avalisée par le Conseil communal le jeudi 17 décembre.

Le but : faire écrire 500 lettres en sa faveur et en faveur de deux autres prisonniers d’opinion.

Horaire

  • Dès 12h, préparation de l’événement (tonnelles à monter, bougies à installer…)
  • 14h : début de l’événement
  • 15h30-16h30 : concert de Pentabrass (quintet de cuivres)
  • 16h45 : discours
  • 17h-18h : cortège dans la ville
  • 18h : dernier vin chaud, chocolat chaud ou vin chaud et rangement

 

Mais qui est Su Changlan?

Su Changlan

La défenseure chinoise des droits des femmes Su Changlan encourt 15 ans d’emprisonnement après avoir été officiellement arrêtée et accusée d’« incitation à la subversion de l’État » le 3 décembre 2014. Elle a été arrêtée, semble-t-il, pour avoir publié des commentaires en ligne en soutien aux manifestants pro-démocratie à Hong Kong en septembre 2014 et pour avoir milité en faveur des droits des femmes. En dépit de demandes répétées, ses proches n’ont pas été autorisés à lui rendre visite depuis son arrestation en octobre 2014 et elle n’a été autorisée à voir son avocat pour la première fois qu’en mai 2015. Elle risque de subir des actes de torture ou d’autres mauvais traitements.

 

Lire la suite et agir 

 

 

 

2 septembre 2016

LETTRE OUVERTE D’UNE PRISONNIÈRE D’OPINION LIBÉRÉE - PHYOE PHYOE AUNG

Phyoe Phyoe Aung

Phyoe Phyoe Aung est une jeune militante et Secrétaire générale de la Fédération des syndicats étudiants de Birmanie (ABFSU) - l’un des syndicats d’étudiants les plus importants au Myanmar. Elle a été détenue avec 70 autres étudiants et militants depuis le 10 mars 2015 après avoir été arrêtée pendant une manifestation d’étudiants. Ceux-ci protestaient contre la nouvelle loi relative à l’éducation nationale qui limite, à leurs yeux, les libertés académiques. Phyoe Phyoe Aung et plus de 100 autres dirigeants et étudiants militants ainsi que leurs partisans ont été inculpés de toute une série d’infractions pénales en lien avec ces manifestations ; beaucoup d’entre eux risquaient des condamnations qui peuvent entraîner des peines de plus de neuf ans d’emprisonnement.

 Le 8 avril 2016, le tribunal de Tharrawaddy a abandonné tous les chefs d’inculpation portés contre les étudiants qui avaient manifesté à Letpadan le 10 mars 2015. Dans un premier temps, Phyoe Phyoe Aung n’a pas figuré parmi les personnes libérées parce qu’elle devait répondre d’autres chefs d’inculpation devant d’autres tribunaux, et il semblait qu’elle pourrait devoir attendre la fête de l’eau au Myanmar avant d’être remise en liberté. Cependant, le vendredi soir, tard dans la nuit (heure du Myanmar), nous avons appris que tous les chefs d’inculpation portés contre elles avaient été abandonnés. Elle est maintenant de retour à Yangon et a retrouvé ses proches - et son mari James (alias Lin Htet Naing), qui a également été libéré le même jour.

Elle vous a écrit une lettre pour vous remercier de votre soutien...

 

Chères amies et chers amis d’Amnesty International à travers le monde,

Je m’appelle Phyoe Phyoe Aung. Vous êtes nombreux à vous être mobilisés pour me libérer de prison et à m’avoir envoyé des lettres de soutien durant mon incarcération. Je tenais à vous répondre à tous depuis ma libération et je m’excuse de ne le faire que maintenant.

En tant que fille d’un ancien prisonnier politique, je connais très bien le nom d’Amnesty International, et dès mon plus jeune âge j’avais entendu parler de vos campagnes pour libérer les prisonniers d’opinion, notamment Aung San Suu Kyi. En 2015, je suis moi-même devenue une prisonnière d’opinion adoptée par Amnesty International. J’ai par la suite reçu énormément de cartes postales, de cartes faites à la main avec des dessins d’animaux adorables, pleines de bons sentiments, des lettres d’encouragement et de magnifiques poèmes venant de personnes du monde entier. Je continue à recevoir vos lettres par le biais du bureau d’Amnesty International, ainsi que par d’autres organisations de défense des prisonniers politiques. Je compte rassembler certaines de ces lettres et cartes et les utiliser pour créer une archive de l’histoire des prisonniers politiques.

Je suis si reconnaissante envers Amnesty International et toutes les personnes qui ont participé à la campagne pour ma libération. Les mouvements internationaux comme le vôtre font pression sur les gouvernements pour obtenir notre liberté physique, mais le fait de savoir que vous êtes solidaires de notre épreuve nous aide aussi sur le plan mental.

Nous sentons que les organisations internationales comme Amnesty International n’oublient jamais les personnes qui subissent des injustices dans leur combat pour la démocratie et les droits humains. Les grandes campagnes de solidarité d’Amnesty International nous aident dans notre combat pour les droits humains, car des personnes vivant dans le monde entier aiment les droits humains et luttent pour leur réalisation. Nous devons être forts et nous souvenir de l’importance de lutter tous ensemble.

Je tiens à remercier du fond du cœur chacun d’entre vous. Pas juste pour votre travail de campagne pour ma libération et celle des autres prisonniers, mais aussi pour nous avoir permis de garder espoir et foi en nos opinions. J’espère qu’ensemble nous continuerons de lutter jusqu’à ce que notre rêve commun de droits humains et de justice pour tous soit une réalité.

Cordialement,

Phyoe Phyoe Aung

 

 

Pour rappel  : le Relais femmes se réunit une fois par mois le mercredi matin. Plus d'infos? 081/40 09 24

8 juin 2016

J’AI CHOISI DE « DEVENIR UNE MILITANTE DES DROITS HUMAINS » PAR NARGES MOHAMMAD, MILITANTE DES DROITS HUMAINS EN IRAN

J’ai choisi de « devenir une militante des droits humains », de « devenir l’épouse d’un militant politique », de « devenir mère ». Narges a été condamnée à une peine de six ans d’emprisonnement. Elle était présidente exécutive du Centre de défense des droits humains (CDDH) à Téhéran. Nous avons reçu cette lettre de Narges quelques jours après son anniversaire, ce 21 avril 2016.

Narges

Je suis née en avril, il y a 44 ans. Je suis tombée enceinte en avril 2006. Je suis une femme d’avril - et j’ai acquis l’esprit de la maternité en avril, le mois de la naissance et de la croissance. Je ne pense pas que ces deux événements - ma naissance et le fait que j’ai donné la vie à deux êtres humains dans ce monde – soient le fruit du hasard, je ne pense pas que le fait que je sois une femme soit le fruit du hasard.

Je pense aussi à l’époque où j’étais une étudiante en physique à l’université. J’ai commencé mes activités civiles et politiques à l’université et ni les arrestations ni les interrogatoires du ministère des Renseignements et des services de sécurité de l’université ne m’ont arrêtée. Il était totalement en mon pouvoir maintenant de choisir qui je voulais « devenir ». Je voulais m’opposer à la « définition » déraisonnable de la liberté et de la justice dans la société, même si mes parents ont parfois montré leur désaccord par crainte de la douleur et la gêne que mes activités risquent de leur causer. Avais-je le « droit » de « choisir » ma vie et de « devenir », quelqu’un contre la volonté de ma famille, surtout de mon père et de ma mère ?

Au cours de mes activités, j’ai fait la connaissance de Taghi. Je l’ai « choisi » comme mari. Taghi a été libéré après 11 ans d’emprisonnement et avait immédiatement commencé ses activités socio-politiques, et j’ai choisi de « devenir » l’épouse d’un homme qui, j’en étais sûre, devrait subir de lourdes conséquences et difficultés en raison de son engagement. Et j’ai vécu sa première arrestation alors que j’étais une jeune mariée. Je « suis devenue » enceinte et j’ai donné naissance à un enfant. J’ai choisi de « devenir » une mère.

Je ne pouvais pas me contenter de ma fausse liberté et être avec mes enfants pendant que la société devenait un désert, je ne pouvais pas réduire le sens de la liberté à celui d’être uniquement une mère avec ses enfants, car ce type de liberté est en fait une captivité sans limite.

Pouvais-je choisir à la fois de « devenir mère » et de « devenir une militante des droits humains » ou devais-je renoncer à l’un de ces deux choix, compte tenu de la réalité ?

Quand je suis née, je n’ai pas choisi de venir dans ce monde. Je suis née femme et cela n’a pas été mon choix non plus (même si je ne considère pas cela comme le fruit du hasard), mais quand j’ai grandi, j’ai choisi de « devenir une militante des droits humains », de « devenir l’épouse d’un militant politique », de « devenir mère » avec pleine conscience et de ma propre volonté.

Lire la suite 

 

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12 avril 2016

Myanmar : Une dirigeante étudiante enfin libérée !

Phyoe Phyoe Aung

Bonne nouvelle ! Phyoe Phyoe Aung, qui était détenue au Myanmar pour avoir organisé des manifestations étudiantes largement pacifiques, a finalement été remise en liberté, plus d’un an après son incarcération.

Des sympathisants d’Amnesty dans le monde entier ont écrit plus de 394 000 lettres, courriels et tweets, entre autres, en faveur de Phyoe Phyoe Aung au cours de notre marathon des lettres organisé à l’échelle mondiale et baptisé Écrire pour les droits.

Cette bonne nouvelle nous est parvenue après que le nouveau gouvernement du Myanmar a annoncé qu’il allait prendre des mesures pour libérer tous les prisonniers d’opinion dès que possible. Les charges retenues contre Phyoe Phyoe Aung et contre de nombreux autres étudiants ayant participé à des manifestations en mars 2015 ont été abandonnées.

Alors qu’elle était encore détenue, Phyoe Phyoe Aung nous avait dit : « Je vous remercie tous infiniment pour le soutien que vous nous avez apporté, à moi et à notre mouvement. Recevoir des lettres est une réelle source d’inspiration pour notre action. J’ai commencé à comprendre que le monde nous regardait et nous encourageait, que nous n’étions pas seuls. »

Phyoe Phyoe Aung, l’une des chefs de file des étudiants, a aidé à organiser une série de défilés de protestation contre une nouvelle loi qui, selon les étudiants, limitait les libertés académiques. En mars 2015, alors que les manifestants se rapprochaient de Yangon, la plus grande ville du pays, ils ont été bloqués par des policiers qui les ont frappés à coups de matraque avant de les arrêter.

Phyoe Phyoe Aung et plus de 100 autres militants étudiants ont été inculpés de toute une série d’infractions pénales contestables. Plusieurs de ces manifestants, dont Phyoe Phyoe Aung, risquaient plus de neuf ans d’emprisonnement.

La libération de Phyoe Phyoe Aung adresse un message encourageant au sujet de la volonté du nouveau gouvernement de mettre fin, au Myanmar, aux arrestations et détentions pour motifs politiques. Mais il reste encore beaucoup à faire, et Amnesty International va continuer de mener campagne pour la libération de tous les autres prisonniers d’opinion, afin qu’aucun d’eux ne reste derrière les barreaux.

 

Le dossier complet peut être consulté ici: http://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/suivre-un-dossier/Phyoe

21 janvier 2016

LES FEMMES RÉFUGIÉES PARTICULIÈREMENT VULNÉRABLES

réfugiées

Les gouvernements et organismes d’aide humanitaire manquent à leur devoir de fournir la protection la plus élémentaire aux femmes réfugiées arrivant de Syrie et d’Irak. De nouvelles recherches effectuées par Amnesty International montrent que les femmes et les jeunes filles sont exposées à des violences, à des agressions, à l’exploitation et au harcèlement sexuel à toutes les étapes de leur trajet, y compris sur le territoire européen.

Le mois dernier, l’organisation a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de 40 réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Toutes ces femmes ont dit s’être senties menacées et en danger pendant leur périple. Beaucoup ont indiqué que dans presque tous les pays qu’elles ont traversés, elles ont connu agressions physiques et exploitation financière, ont été touchées de manière inappropriée ou ont subi des pressions visant à les inciter à avoir des relations sexuelles avec des passeurs, des employés chargés de la sécurité ou d’autres réfugiés.

« Après avoir connu l’horreur de la guerre en Irak et en Syrie, ces femmes ont tout risqué pour se mettre en sécurité avec leurs enfants. Mais à compter du moment où leur trajet commence, elles sont de nouveau exposées à la violence et à l’exploitation, sans grand soutien ni protection », a déclaré Tirana Hassan, responsable de la réaction aux crises à Amnesty International.

Des femmes et des jeunes filles voyageant seules, et d’autres seulement accompagnées de leurs enfants se sont senties particulièrement menacées dans les zones et camps de transit en Hongrie, en Croatie et en Grèce, où elles ont été forcées à dormir aux côtés de centaines d’hommes réfugiés.

Dans certains cas, des femmes ont quitté les zones désignées, choisissant de dormir dehors sur la plage parce qu’elles s’y sentaient plus en sécurité. 
Des femmes ont également dit avoir dû utiliser les mêmes salles de bains et douches que les hommes. Une femme a raconté à Amnesty International que dans un centre d’accueil en Allemagne, des réfugiés de sexe masculin allaient regarder les femmes lorsqu’elles utilisaient la salle de bains.

Certaines ont pris des mesures extrêmes, arrêtant de s’alimenter ou de boire afin d’éviter de devoir aller aux toilettes lorsqu’elles ne se sentaient pas en sécurité.

« Si cette crise humanitaire avait lieu où que ce soit ailleurs dans le monde, on s’attendrait à ce que des mesures pratiques soient immédiatement prises afin de protéger les groupes les plus vulnérables, comme les femmes voyageant seules et les familles ayant une femme à leur tête. Au minimum, cela impliquerait de proposer des installations sanitaires bien éclairées réservées aux femmes, et des zones séparées des hommes où elles puissent dormir en sécurité. Ces femmes et leurs enfants ont fui certaines des zones les plus dangereuses du monde, et il est honteux qu’ils se trouvent encore en danger sur le sol européen », a déclaré Tirana Hassan.


lire la suite : 

Les femmes réfugiées particulièrement vulnérables | Amnesty International Belgique Francophone

Les gouvernements et organismes d'aide humanitaire manquent à leur devoir de fournir la protection la plus élémentaire aux femmes réfugiées arrivant de Syrie et d'Irak. De nouvelles recherches effectuées par Amnesty International montrent que les femmes et les jeunes filles sont exposées à des violences, à des agressions, à l'exploitation et au harcèlement sexuel à toutes les étapes de leur trajet, y compris sur le territoire européen.

http://www.amnesty.be



12 novembre 2015

Ley Orgánica para el Derecho de las Mujeres a una Vida libre de Violencia ! ! !

La Ley Orgánica para el Derecho de las Mujeres a una Vida libre de Violencia (Loi organique relative au droit des femmes à vivre à l’abri de la violence), adoptée en 2007, définit la violence contre les femmes comme une violation des droits humains et réaffirme la responsabilité de l’État et de ses agents dans son éradication. Elle prévoit des mesures de prévention de la violence contre les femmes, de protection des femmes en danger et de sanction des responsables de ces actes.

« Les autorités publiques ne peuvent pas oublier la violence à l’égard des femmes car celle-ci constitue une des agressions les plus flagrantes des droits humains fondamentaux des femmes, au même titre que la liberté, l’égalité, la vie, la sûreté et la non-discrimination qui sont consacrées dans notre Constitution. » (Préambule à la Loi organique relative au droit des femmes à vivre à l’abri de la violence).

Depuis beaucoup trop longtemps, les femmes, victimes de violences domestiques, se voient nier le droit d’accès à la justice, à recevoir réparation et à voir les auteurs de ces actes punis. La loi de 2007 offre la promesse que cet héritage d’injustice pourra être écarté. Cependant, les obstacles à la mise en œuvre efficace de ce texte demeurent. Ces obstacles incluent : une absence de sensibilisation publique ; une information et une éducation insuffisantes sur cette question ; un recueil de données inadéquat ; une pénurie de centres d’accueil pour les victimes ; et une police et une infrastructure judiciaires faiblement dotées en ressources.

                                    ***************************************************************

Nous écrivons pour Alexandra :

 

alejandra

 

Le 21 mai 2004, vers 16h, Alexandra Hidalgo a été enlevée par des hommes armés, alors qu’elle se trouvait dans sa voiture au moment où elle quittait le siège de la Banque centrale du Venezuela, à Caracas, la capitale du pays, où elle travaillait comme stagiaire. Elle a été traînée hors de sa voiture et poussée dans l’arrière d’une camionnette. On lui a bandé les yeux et elle a été ensuite conduite dans un endroit isolé, où elle a été violée et torturée de manière répétée par un groupe d’hommes, y compris son ex-mari, pendant d’environ sept heures et demi.

Moins de deux mois avant cette agression, Alexandra avait obtenu le divorce de son mari, Ivan Sosa Rivero, après quatorze ans de mariage. Celui-ci était, à l’époque, lieutenant-colonel (Teniente coronel) dans l’armée vénézuélienne. Pendant son mariage, Alexandra a été maltraitée de manière répétée, physiquement, psychologiquement et sexuellement par son mari.

Durant son calvaire, le 21 mai 2004, Alexandra a été violée, forcée de commettre des actes sexuels, traînée par les cheveux, frappée et torturée par ses agresseurs. Vers 23 heures 30, Alexandra a été ramenée en voiture dans le centre de Caracas, toujours les yeux bandés, et a été abandonnée devant l’école de sa fille. L’ex-mari d’Alexandra est arrivé peu après, affirmant qu’il avait été contacté par les « kidnappeurs » et qu’elle avait été victime d’un « secuestro express » (enlèvement express – un phénomène courant dans la région où des personnes sont enlevées durant plusieurs heures soit pour extorquer une rançon à leurs amis ou à leurs proches, soit pour les contraindre à retirer de l’argent de leur compte en banque. Lorsque Alexandra l’a mis en face de ce qui venait de se passer et lui a dit qu’elle l’avait reconnu durant son calvaire, il l’aurait menacée de la tuer, elle et ses enfants, si elle disait quoi que ce soit.

Lire la suite et agir ? ICI:

Dossier individu en danger : Alexandra Hidalgo (Vénézuela) | Amnesty International Belgique Francophone

Remarque importante : La présentation du dossier ci-dessous correspond à celle en vigueur au moment de sa création. Pour obtenir les informations ultérieures (mises à jour, actions focus, actions sms, ...) veuillez consulterl'historique des publications .

http://www.amnesty.be

 

Vous pouvez aussi nous rejoindre à Namur ce 10 décembre : 

cette année, plus de 20 communes de Wallonie et de Bruxelles se sont engagées en faveur des droits humains avec Amnesty International et mettront en place, en collaboration avec nos groupes locaux une action de portée internationale: "Ecrire pour les droits"

en savoir plus : 

Plus d'infos? lire  "Le Fil d'Amnesty" édition spéciale:

 

 





 

 

7 septembre 2015

Propositions... honnêtes, comme il se doit !

droit des femmes

Le secteur "femmes" d'Amnesty International belgique francophone vous propose: 

ACTION URGENTE
Vous avez sans doute entendu parler du cas des deux sœurs indiennes condamnées à être violées dans un village de l’Uttar Pradesh. Nous avons transformé l’action urgente en pétition, que vous pouvez signer et partager ici : http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/inde-condamnation-de-deux-jeunes

 

 

MON CORPS, MES DROITS

La campagne Mon corps, mes droits est prolongée jusqu’à mi-2016. Des actions vous sont donc toujours proposées sur les pays cibles. Les actions en cours sont les suivantes :

 

Burkina Faso : une pétition pour l’accès à la contraception des femmes burkinabé est disponible en ligne ici : www.isavelives.be/fr/node/14101 et en version papier(en pièce jointe).Vous pouvez la faire signer jusque mi-février 2016. Pour info, un cas de fillettes burkinabè victimes de mariage forcé sera disponible en fin d’année, plus d’infos vous seront envoyées en temps voulu.

 

Tunisie : vous le savezmaintenant, un partenariat a été créé autour de la diffusion du film Le Challat de Tunis, qui sortira en salles le 23 septembre. Ce faux documentaire oscille entre drame et comédie pour dresser un tableau alarmant de la condition des femmes en Tunisie. Toutes les dates et les infos sur le film sont en ligne ici : www.petitlien.fr/amnestychallat N’hésitez pas à diffuser l’information et à venir aux projections ! Pour info, un rapport sur les violences faites aux femmes en Tunisie sortira le 25 novembre.

 

Irlande : une pétition pour demander la décriminalisation de l’avortement en Irlande est disponible en ligne ici : www.isavelives.be/fr/node/13966 et en version papier (en pièce jointe). Vous pouvez la faire signer jusque début janvier 2016.

 

Chili : une pétition pour demander de mettre fin à l’interdiction totale de l’avortement au Chili, mise en place par la section chilienne d’AI, est disponible sur www.isavelives.be/fr/node/14067. Vous pouvez partager la pétition en ligne autour de vous, mais il faut la faire signer avant le 20 septembre. Elles seront remises au Chili le 28 septembre, journée internationale pour la décriminalisation de l’avortement.

 

 

 

27 juin 2015

Iran, Ouzbékistan, Russie : 3 femmes en danger!

Ce 24 juin,  67e réunion de notre relais 

Et comme l’une d’entre nous l’a dit : « Nous avons fait ce matin notre devoir de solidarité pour soutenir des femmes qui maintiennent leur vigilance et l' expression de leurs observations, dans des conditions extrêmement difficiles".

 

Iran. Condamnation à de la prison pour Atena Daemi, militante contre la peine de mort

 

Atena daemi

Atena Daemi, qui milite contre la peine de mort, a été condamnée à 14 ans de prison pour ses activités militantes pacifiques. Elle est détenue à la prison d’Evin, à Téhéran, depuis son arrestation en octobre 2014. Amnesty International la considère comme une prisonnière d'opinion.

 

Atena Daemi, militante de la société civile âgée de 27 ans qui lutte notamment contre la peine de mort, a été condamnée le 12 mai à 14 années d’emprisonnement par la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, à l’issue d’un procès contraire aux règles d’équité les plus élémentaires. L’audience n’a, semble-t-il, pas duré plus de 15 minutes et s’est déroulée en même temps que le procès de trois autres personnes.

 

Elle a été reconnue coupable de « rassemblement et collusion dans l’intention de porter atteinte à la sécurité nationale », de « diffusion de propagande contre le régime », d’« outrage au fondateur de la République islamique d’Iran et au guide suprême » et de dissimulation de preuves.

Ces accusations sont liées à des propos critiques qu’elle a tenus sur Facebook et Twitter à propos d’exécutions et de violations des droits humains en Iran, ainsi qu’à sa participation à des rassemblements devant des prisons en signe de solidarité avec les proches de condamnés à mort, à la distribution de tracts contre la peine capitale et à ses liens avec des défenseurs des droits humains et les proches de personnes tuées lors de la répression qui a suivi l’élection de 2009.

lire la suite et agir : 

http://www.isavelives.be/fr/node/13962

 

Ouzbekistan. Elena Ourlaïeva, militante des droits humains, victime de violences sexuelles

 

ouzbekistan

Elena Ourlaïeva, militante ouzbèke des droits humains, a été arrêtée le 31 mai par des policiers et soumise à des actes de torture, des violences sexuelles et des humiliations visant à la forcer à remettre la carte mémoire de son appareil photo. Celle-ci contenait des preuves de violations des droits humains qu’elle avait photographiées.

 

Elena Ourlaïeva, militante des droits humains et présidente de l’Alliance des droits humains d’Ouzbékistan, une ONG, a été arrêtée par des policiers le 31 mai. Ce jour-là, elle avait observé le recours au travail forcé dans les champs de coton. Elle a été retenue pendant plusieurs heures dans un poste de police de la ville de Chinaz (province de Tachkent, nord-est du pays) et les policiers ont saisi son ordinateur portable et son appareil photo numérique.

lire la suite et agir : 

http://www.isavelives.be/fr/node/13961

 

Russie. Menaces de mort contre la journaliste russe Elena Milachina

Elena Milachina, spécialiste de la Tchétchénie au journal indépendant Novaya Gazeta, a été menacée de mort au travers d’un article publié sur le site de l’agence de presse en ligne du gouvernement tchétchène, Grozny-Inform.

 

elena_milachina-682c1

Un article contenant des menaces de mort à l’encontre d’Elena Milachina a été publié le 19 mai sur le site de l’agence de presse gouvernementale Grozny-Inform, créée par le ministère tchétchène de la Politique nationale. Il est apparu peu de temps après que la journaliste a indiqué qu’une adolescente tchétchène de 17 ans avait été mariée de force à un policier haut gradé, qui avait trois fois son âge et était déjà marié, semble-t-il. Cette histoire a fait l’objet d’une importante couverture médiatique et a soulevé un tollé dans l’opinion publique russe. Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, a manifesté publiquement son soutien au policier concerné et, par l’intermédiaire de son compte Instagram, il a accusé Elena Milachina de mensonge et d’ingérence dans la vie privée des Tchétchènes.

lire la suite et agir : 

http://www.isavelives.be/fr/node/13996

D’autres informations ici: 

http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/pays-par-pays/federation-de-russie-433/russie-donnez-de-la-voix/article/l-offensive-de-la-russie-contre

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