Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Relais Femmes Naninne
12 novembre 2015

Ley Orgánica para el Derecho de las Mujeres a una Vida libre de Violencia ! ! !

La Ley Orgánica para el Derecho de las Mujeres a una Vida libre de Violencia (Loi organique relative au droit des femmes à vivre à l’abri de la violence), adoptée en 2007, définit la violence contre les femmes comme une violation des droits humains et réaffirme la responsabilité de l’État et de ses agents dans son éradication. Elle prévoit des mesures de prévention de la violence contre les femmes, de protection des femmes en danger et de sanction des responsables de ces actes.

« Les autorités publiques ne peuvent pas oublier la violence à l’égard des femmes car celle-ci constitue une des agressions les plus flagrantes des droits humains fondamentaux des femmes, au même titre que la liberté, l’égalité, la vie, la sûreté et la non-discrimination qui sont consacrées dans notre Constitution. » (Préambule à la Loi organique relative au droit des femmes à vivre à l’abri de la violence).

Depuis beaucoup trop longtemps, les femmes, victimes de violences domestiques, se voient nier le droit d’accès à la justice, à recevoir réparation et à voir les auteurs de ces actes punis. La loi de 2007 offre la promesse que cet héritage d’injustice pourra être écarté. Cependant, les obstacles à la mise en œuvre efficace de ce texte demeurent. Ces obstacles incluent : une absence de sensibilisation publique ; une information et une éducation insuffisantes sur cette question ; un recueil de données inadéquat ; une pénurie de centres d’accueil pour les victimes ; et une police et une infrastructure judiciaires faiblement dotées en ressources.

                                    ***************************************************************

Nous écrivons pour Alexandra :

 

alejandra

 

Le 21 mai 2004, vers 16h, Alexandra Hidalgo a été enlevée par des hommes armés, alors qu’elle se trouvait dans sa voiture au moment où elle quittait le siège de la Banque centrale du Venezuela, à Caracas, la capitale du pays, où elle travaillait comme stagiaire. Elle a été traînée hors de sa voiture et poussée dans l’arrière d’une camionnette. On lui a bandé les yeux et elle a été ensuite conduite dans un endroit isolé, où elle a été violée et torturée de manière répétée par un groupe d’hommes, y compris son ex-mari, pendant d’environ sept heures et demi.

Moins de deux mois avant cette agression, Alexandra avait obtenu le divorce de son mari, Ivan Sosa Rivero, après quatorze ans de mariage. Celui-ci était, à l’époque, lieutenant-colonel (Teniente coronel) dans l’armée vénézuélienne. Pendant son mariage, Alexandra a été maltraitée de manière répétée, physiquement, psychologiquement et sexuellement par son mari.

Durant son calvaire, le 21 mai 2004, Alexandra a été violée, forcée de commettre des actes sexuels, traînée par les cheveux, frappée et torturée par ses agresseurs. Vers 23 heures 30, Alexandra a été ramenée en voiture dans le centre de Caracas, toujours les yeux bandés, et a été abandonnée devant l’école de sa fille. L’ex-mari d’Alexandra est arrivé peu après, affirmant qu’il avait été contacté par les « kidnappeurs » et qu’elle avait été victime d’un « secuestro express » (enlèvement express – un phénomène courant dans la région où des personnes sont enlevées durant plusieurs heures soit pour extorquer une rançon à leurs amis ou à leurs proches, soit pour les contraindre à retirer de l’argent de leur compte en banque. Lorsque Alexandra l’a mis en face de ce qui venait de se passer et lui a dit qu’elle l’avait reconnu durant son calvaire, il l’aurait menacée de la tuer, elle et ses enfants, si elle disait quoi que ce soit.

Lire la suite et agir ? ICI:

Dossier individu en danger : Alexandra Hidalgo (Vénézuela) | Amnesty International Belgique Francophone

Remarque importante : La présentation du dossier ci-dessous correspond à celle en vigueur au moment de sa création. Pour obtenir les informations ultérieures (mises à jour, actions focus, actions sms, ...) veuillez consulterl'historique des publications .

http://www.amnesty.be

 

Vous pouvez aussi nous rejoindre à Namur ce 10 décembre : 

cette année, plus de 20 communes de Wallonie et de Bruxelles se sont engagées en faveur des droits humains avec Amnesty International et mettront en place, en collaboration avec nos groupes locaux une action de portée internationale: "Ecrire pour les droits"

en savoir plus : 

Plus d'infos? lire  "Le Fil d'Amnesty" édition spéciale:

 

 





 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Relais Femmes Naninne
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 2 670
Publicité