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Relais Femmes Naninne
20 novembre 2011

Nous avons écrit... et nous nous sommes informés

Lettres signées (Sources des infos : Actions urgentes, Lettre aux femmes, Envoi)


Kosovo La famille et Amnesty se mobilisent pour élucider la disparition de Petrija Piljevic, une Serbe habitant au Kosovo. (Individus en danger)


Arabie saoudite Une employée de maison indonésienne pourrait être exécutée très prochainement. Elle aurait épuisé toutes les voies de recours et pourrait se voir ôter la vie dès le mois de novembre.
Tuti Tursilawati, 27 ans, a été condamnée à mort pour l’homicide de son employeur. Elle serait arrivée en Arabie saoudite le 5 septembre 2005 afin de travailler au service d’un homme dans la ville de Taif (province occidentale de La Mecque). Selon certaines informations, son employeur lui a fait subir des violences sexuelles lorsqu’elle travaillait pour lui : le 11 mai 2010, il a tenté de la violer mais elle s’est défendue en le frappant à l’aide d’un bâton, le blessant mortellement. Elle a pris la fuite et aurait alors été violée par neuf hommes. Elle a ensuite été arrêtée par la police, à Taif. Selon les informations recueillies par Amnesty International, la police n’a mené aucune enquête sur le viol présumé.
Tuti Tursilawati a été condamnée en application du principe de qisas (« réparation ») aux alentours de juin 2011. Pendant les deux premiers mois de son procès, elle n’était apparemment pas assistée d’un avocat mais simplement d’un interprète. On ignore quelle est sa situation juridique et si elle a épuisé toutes les voies de recours concernant sa peine. La famille de la victime a, semble-t-il, demandé à la justice que la peine capitale soit appliquée après la fin du hadj (pèlerinage à La Mecque) – qui devrait se situer entre le 4 et le 9 novembre. Dans le droit saoudien, les personnes reconnues coupables de meurtre sont souvent condamnées en application du principe de qisas. Les proches de la victime peuvent alors réclamer une exécution, demander une diya (« indemnisation ») ou accorder leur pardon.
Une employée de maison indonésienne a été exécutée le 18 juin 2011 sans que sa famille ait été informée au préalable. Depuis la fin du mois de Ramadan, les exécutions ont repris à un rythme inquiétant en Arabie saoudite : rien qu’au mois d’octobre, les autorités ont déjà ôté la vie à 19 personnes – dont 10 étrangers.
Bahreïn
Seize femmes et quatre filles, placées en détention le 23 septembre dernier, sont actuellement jugées pour «rassemblement illégal» et «incitation à la haine envers le régime». Certaines déclarent avoir été torturées en détention et affirment que leurs avocats n’ont pas été autorisés à s’entretenir avec elles.

Mexique
Margarita González Carpio, agente de police dans l’Etat de Querétaro, a été agressée physiquement et menacée par son ancien compagnon, qui n’est autre que le dirigeant des services de la police fédérale de l’Etat. Alors qu’il a tenté de la contraindre à une relation sexuelle et qu’il l’a frappée jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, des pressions ont été effectuées sur Margarita González Carpio pour qu’elle ne porte pas plainte.

Informations


Afghanistan
Depuis 2001, le gouvernement afghan s’est engagé à faire progresser la situation des droits des femmes en Afghanistan. Depuis la chute des talibans, la Constitution accorde par exemple aux femmes un statut juridique égal à celui des hommes.
Suite à la mort d’Oussama ben Laden, les autorités afghanes sont par ailleurs aujourd’hui entrées dans un processus, à la fois de réconciliation avec les talibans, mais aussi de transition de la sécurité, des forces américaines et de l’OTAN vers les forces afghanes.
Cette situation transitoire fait craindre que les droits fondamentaux des Afghans, et en particulier ceux des femmes, soient compromis. Le gouvernement et ses partenaires pourraient effectivement affaiblir leurs engagements en termes de droits des femmes, en échange d’accords militaires et politiques à plus court terme avec les talibans et autres groupes d’insurgés.
Alors que l’on sait que les talibans ont considérablement réduit les droits des femmes et des jeunes filles dans les zones qu’ils ont pu contrôler, les décideurs politiques ne peuvent sacrifier ces droits au nom d’une réconciliation avec ces talibans.
Il est dès lors essentiel de militer pour demander que des garanties en matière de droits humains, et en particulier de droits des femmes, fondées sur les lois et les normes internationales, fassent partie intégrante de tout accord politique et du processus de transition supposant le transfert des responsabilités en matière de sécurité des États-Unis et de l'OTAN aux forces de sécurité afghanes. Par ailleurs, toutes les négociations de réconciliation doivent comprendre une représentation réelle et significative de la société civile, y compris les groupes de femmes afghanes. Enfin, ces pourparlers ne doivent pas entrainer d’impunité pour les violations graves des droits humains et les crimes de guerre que connaît le pays.

Yemen
Des dizaines de femmes auraient été blessées dimanche 9 octobre dans la deuxième ville du Yémen après que des fidèles du gouvernement aient pris pour cible un rassemblement de femmes manifestant contre le gouvernement et célébrant la militante et lauréate du prix Nobel de la paix Tawakkol Karman.
D’après certaines informations, des « voyous » partisans du gouvernement ont jeté des pierres sur des femmes qui prenaient part à une marche pacifique dans la ville de Taizz (sud-ouest du pays).
« Les autorités yéménites doivent protéger le droit à la liberté d’expression, ce qui implique de ne pas tolérer les attaques violentes visant des marches pacifiques », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
« Une enquête approfondie, indépendante et impartiale doit être menée afin que les personnes ayant blessé des dizaines de femmes lors de la marche de Taizz soient identifiées et traduites en justice. »
La marche de dimanche à Taizz a été organisée après qu’il ait été annoncé, vendredi 7 octobre, que Tawakkol Karman, une jeune militante en faveur des droits humains, était l’une des trois femmes récompensées par le prix Nobel de la paix 2011.
Journaliste et présidente de l’organisation non gouvernementale Women without Chains, Tawakkol Karman milite depuis longtemps contre les violations des droits humains au Yémen. Elle demande aux autorités de protéger la liberté d’expression et les droits des femmes, et de libérer les prisonniers politiques.
Cette année, elle s’est engagée depuis le tout début dans le mouvement pour la réforme au Yémen, et a été brièvement placée en détention pour ses activités à Sanaa, la capitale, en janvier.
Elle partage le prix Nobel de la paix de cette année avec deux Libériennes, la présidente Ellen Johnson Sirleaf et la défenseure des droits humains Leymah Gbowee. Elle est la première femme arabe à se voir décerner cette récompense.

Une marche plus suivie, à laquelle ont participé des hommes et des femmes condamnant les agressions de dimanche et célébrant la victoire de Tawakkol Karman - en plus des slogans habituels contre le gouvernement - s’est également déroulée lundi 10 octobre à Taizz. Un groupe de partisans du gouvernement s’en seraient pris à un groupe de femmes qui se trouvaient près de l’Hôpital républicain durant la marche.

Depuis le mois de février 2011, des dizaines de personnes ont été tuées et plus d’un millier blessées dans le cadre des manifestations qui ont éclaté dans tout le pays. Les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force à maintes reprises, notamment en tirant à balles réelles sur des manifestants participant à des rassemblements pacifiques.

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