Bonjour,

Nous souhaitons vous présenter un peu plus longuement le Relais Femmes Amnesty International et vous inviter, si vous le souhaitez, à nous rejoindre.

Lors de la rencontre avec Anne Brunswic à la librairie Point Virgule ce 30 avril, cette écrivaine a dit son projet: « Je suis allée en Palestine , en Sibérie…, pour que les personnes rencontrées m’apprennent quelque chose…que je me dise mon monde de manière neuve. »

C’est pour la même raison que nous vous contactons. Nous sommes taraudées par des révoltes et des “vouloir aider”, “vouloir changer” que nous ne savons pas vraiment nommer. Les situations de femmes apprises dans les actions demandées par Amnesty nous ont donné envie de répercuter le courage de maintenir une vie digne dans des circonstances extrêmement dures.

Nous sommes convaincu(e)s que le “vivre ensemble” qui donne le plus de chances au plus de monde possible de vivre dignement, est la démocratie, système dans lequel on élabore et réélabore des contrats auxquels se référer. Pour élaborer ces contrats, il faut être sur pied d’égalité dans les moyens de compréhension, d’expression.

Il se fait que les femmes ne sont pas d’emblée sur pied d’égalité avec les hommes. (Le ligueur de mars 2010 fait état des différences de salaires dans les différents pays.)

En 1948,les femmes ont voté pour la première fois. Une infirmière, en 1970 s’est vu refuser l’ouverture d’un compte à son nom à la poste, pour que l’hôpital lui verse son salaire, elle s’est entendue être renvoyée à son mari pour obtenir l’autorisation ! La réforme des régimes matrimoniaux est intervenue en 1976 et a reconnu les femmes comme juridiquement capables.

Dans les mentalités, pour qu’hommes et femmes soient sur pied d’égalité, il y a encore beaucoup de chemin à faire.

Le Relais a commencé en septembre 2007. Le mouvement Amnesty International fournit une information fiable et pertinente, certifiée par plusieurs niveaux de vérification et recoupement, propose des actions simples, mais efficaces à long terme et amplifie le travail de beaucoup d’associations de terrain. Informations et actions sont disponibles par internet, notamment des newsletters.

Notre groupe a rencontré les responsables à Bruxelles. L’échange s’est concrétisé par un contrat : A I propose documentation et actions, nous n’avons pas de liens financiers avec le mouvement, mais une membre de notre groupe, bénébou, vend des bougies dont elle verse intégralement le prix au mouvement. C’est nous RELAIS qui conduisons la vie de notre groupe.

Le relais a adhéré immédiatement à la campagne dignité lancée en 2009 puisque les femmes sont majoritairement victimes quand les droits économiques sociaux et culturels ne sont pas acquis.

Une fois par mois, nous nous rencontrons. Nous refusons l’apitoiement sur un catalogue de misères mais nous repérons les femmes qui gardent et promeuvent dignité dans des situations atroces.

Chacun(e) apporte ce qu’elle(il) est, il y a tissage de compétences, pluralisme difficile mais absolument nécessaire pour que nos modestes actions soient efficaces et pour créer une vie neuve et différente.

Ces valeurs vécues autour d’une soupe chaude et d’un dessert.

Depuis le 26 09 07, il y a eu des soirées informations :

Une présidente d’AI nous a partagé sa connaissance des droits sexuels et des problèmes liés à la procréation et à l’avortement.

Deux conteuses de la Maison du conte de Namur, H. Stevens et G. Glineur, nous ont sensibilisés aux Mutilations sexuelles et aux Violences conjugales.

Nous avons regardé ensemble le film Persepolis de M. Satrapi.

Plusieurs d’entre nous ont suivi la formation violences conjugales à BXL.

Une d’entre nous, nous a partagé son essai de micros-crédits en Tanzanie.

Maryvonne Lejeune qui a réalisé un mémoire ISCO sur la violence conjugale dans la zone de Marche nous l’a présenté.

Des membres nous partagent régulièrement leur travail de bénévoles à la prison.

Une autre nous a expliqué son service d’Aide aux victimes.

Dominique Visée présidente d’ATD nous a fait part des priorités de son mouvement associé à Amnesty depuis la campagne Dignité.

Nous avons donné un coup de pouce financier à une personne du Kivu qui organise des jardins communautaires pour les femmes violées.

Nous n’avons pas fini de prendre conscience de l’image de la femme dans notre société et du message asséné dans les publicités… comme si le corps de la femme n’était pas vraiment à elle… et que pour s’assumer comme elle est, il fallait d’abord toute une résistance…

Mais cela c’est peut-être pour les rencontres suivantes…ou alors il y aura d’autres pistes que vous apporterez…

Nous vous invitons à notre rencontre du 26 mai à 19H chez Marie et Jean-Jules, au numéro 64 de la rue de la Gare de Naninne à Naninne. Merci de nous annoncer votre participation.

Marie-Jeanne Peters Matagne, nous partagera son expérience au Nicaragua.

En juin, 2 personnes .témoigneront de leur séjour en Palestine

En pratique, nous nous voyons 10 mercredis, le soir, par an, 3heures au maximum. Les projets sont ceux des participant(e)s. En même temps nous proposons à la signature des lettres pour aider des personnes soutenues par Amnesty en les présentant brièvement.

C’est long, ce message, avec les informations pratiques, avec ce vif désir de vous rencontrer et de vivre quelque chose avec vous dans cette voie, d’élargir nos points de vue en écoutant les femmes d’ailleurs.

Merci de nous donner votre écho à ce message.

Bien cordialement,

Marie et toute l’équipe, Michelle, Marie-Jeanne, Dany, Nicole, Yvette, Jean-Jules.

Marie Docquir Diez

Rue de la Gare de Naninne, 64

B 5100 Namur

mdocquirdiez@skynet.be

081 400 924

Invitation...

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